5ème
Biennale
«L'art
de la performance»
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Lola Perez-Guettier réalise des vidéos qui débordent parfois en installations ou performances. Celles-ci deviennent l’espace privilégié où exprimer l’aboutissement d’une recherche en y combinant différentes techniques entre elles comme la peinture, la sculpture, le collage, l’animation 2d / 3d, la prise de vue réelle sur fond vert, et la danse. Diplômée en 2016 en Cinéma d’animation aux Arts décoratifs de Paris, son parcours se dessine depuis orienté par la volonté d’explorer de nouvelles formes d’écritures et collaboratives, alliant lieux institutionnels aux plus étonnants, suivant la même démarche créative. Chacune de ses vidéos propose une expédition dans des micro-mondes surréalistes/parallèles constitués de décors conçus à partir d’éléments quotidiens qui par des jeux de cadrages et de mises en scène sont transposés et libérés de leur attributs officiellement assignés. Ces espaces intemporels représentent pour la vidéaste un laboratoire propice à l’observation et à la résolution d’énigmes implicites, intimes et universelles. Elle questionne la manière dont le corps va rencontrer ces paysages métaphoriques, faisant surgir en lui de nouveaux réflexes (tendres, spontanés, grotesques, sensuels... ) pour s’adapter ou influencer ces terrains mouvants. S’engage alors une chorégraphie intuitive que l’artiste expérimente accompagnée de danseurs, acteurs, enfants, athlètes, ou en «solo intégral», chacun paré de costumes semblant taillés dans le décor entre osmose et camouflage. Lola Perez Guettier prend soin de laisser certaines ficelles apparentes pour le spectateur, l’invitant à la suivre dans ces parcours labyrinthiques, où l’endroit et l’envers s’interrogent et agissent mutuellement l’un sur l’autre. Bien qu’orchestré au pixel prés, tout semble encore jouable ici...
Site
web : https://lolaperezguettier.com |
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Maélys Faure a été diplomée en juin 2023 à l’ESAD Grenoble. « Tu fais quoi ? Du dessin, de la peinture ?" et la question qui en découle " Et tu veux faire quoi plus tard ? ". Elle répond souvent en parlant d'abord de ses médiums de prédilection, qui sont l'installation, la performance et l'écriture. Jouer, s'exprimer à travers son corps, des objets du quotidien, des gestes du quotidien mais aussi en écrivant des histoires. « Au fond, je ne sais pas si je connais la performance. Des fois je me dis : ah ! Elle était là mais je n'y croyais pas ». La performance est poreuse, elle fait ressurgir la poésie des objets. En parlant avec ceux qu’elle réalisait, ils lui ont simplement montré sa méthodologie : l'excès par le non-choix (elle ne sait juste pas faire de choix). Elle présente souvent le passé avec le futur, que le présent se charge de modifier. Elle aime parler avec les objets qu’elle a crée ou qu’elle côtoie au quotidien. Un jour un professeur, Benjamin Seror, lui a dit : « Tu es un bricoleur-magicien, tu as une idée hop hop et toc un objet apparaît ». Le travail de bricoleur-magicien lui convient, c’est construire toute la scène pour n’exister qu’une heure en se posant la question peut-on programmer la magie et surtout, peut-on provoquer la poésie ? Son travail se mêle au jeu, elle se perd entre les âges en découvrant que créer des mondes c'est créer son univers. Laisser la parole inerte s'exprimer, sourire, partager. Elle ouvre tout juste sa salle de re-création ! «
Une perf = performance ou perfusion ? Site
web : https://maelysfaure.weebly.com |
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Amélia Sampaio est une artiste brésilienne, installée depuis octobre 2020 à Avignon. Elle est née et a grandi dans la banlieue ouvrière de Rio de Janeiro. En 2021, elle a obtenu un Master d’Art de l’Université de l’État de Rio de Janeiro. Elle propose essentiellement des performances et des installations, mais aime aussi produire des vidéos (souvent – mais pas exclusivement - à partir de ses performances), participer à des interventions urbaines ou créer des sculptures à partir de matériaux non traditionnels. Son travail d’artiste est nourri d’expériences personnelles. Une enfance pauvre (mais heureuse), un travail de professeure dans des écoles situées dans des favelas et dans des prisons. Le racisme quotidien auquel les gens de couleurs et les indiens doivent faire face au Brésil ainsi que le machisme d’une société brésilienne qui s‘est construite au moment de la colonisation et de l’esclavage, lui ont suggéré, lui suggèrent encore, l’obligent presque à une création où la dimension sociale est omniprésente. Elle éprouve ainsi le besoin de parler de la douleur dans ses créations. Le plus souvent, c’est d’une douleur sociale dont il s’agit, et plus spécialement de la douleur des personnes vulnérables. De ces douleurs qui ne sont pas reconnues ou ignorées par une classe culturellement et économiquement dominante. Elle aime à rappeler le besoin d’écoute ; Il lui faut manifester de la solidarité et essayer de contribuer à réparer ces douleurs insidieuses, à rendre de la dignité à des populations méprisées. Il est donc également question de mémoire et de réparation, parfois de résilience, dans son propos artistique.
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MUR STREET ART : Léo Cussac "POUR UNE CULTURE DU VIVANT"
Léo Cussac est un jeune artiste Grenoblois, qui a grandi dans le Pays Voironnais. Il dessine depuis l'enfance en s'inspirant de la bande dessinée et du monde de l'illustration. Il a commencé le graffiti à Grenoble, ce qui l'a amené à apprendre les techniques de la fresque murale. Il travaille avec peintures, sprays et marqueurs. Facebook : https://www.facebook.com/desobart |
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La Théorie des Espaces
Courbes
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