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"Ecce
homo "
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Compléments
d'information :
exposition
du printemps 2019
(production
association les Amis de la TEC)
1011
"Ecce
homo "
Scénographie
:
1011
François Germain
«
L’exposition aborde une problématique qui fait
partie de mon travail depuis plusieurs années : La femme
face à l’histoire.
L’ambition
est d’aborder les difficultés rencontrées
par les femmes, l’éducation,
la santé et l’aspect législatif.
Cette
thématique peut sembler rude pour une proposition d’exposition,
toutefois ma création prend soin de ne jamais créer
d’images violentes, utilisant toujours l’esthétisme
pour parler de délicats sujets d’actualité.
Des
artistes militantes m’inspirent Niki de Saint Phalle en
France, Rebecca Horn en Allemagne, Barbara Kruger aux Etats-Unis,
Shirin Neshat en Iran et surtout des femmes qui ont changé
avec courage les mœurs, les lois : Simone Veil, Elisabeth
Badinter, ou la jeune Malala. »
L’exposition
commencera au lendemain de la journée internationale
du droit des femmes.
Site
de l'artiste
Dossier
de presse
Interview
sur Radio Canada
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Infos
pratiques
Exposition
du 9 mars au 14 avril 2019
ouverte vendredi, samedi et dimanche de 14h à 18h30
Rencontre
avec l’artiste
Dimanche
7 avril de 14h à 17h
Vous
êtes enseignant et souhaitez organiser une visite scolaire
?
téléchargez la fiche
pédagogique et prenez rdv au 06 62 56
71 04
Cette
exposition est adaptée aux personnes malvoyantes
si vous souhaitez organiser une visite prenez rdv au 06
62 56 71 04
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Jean-Louis
Roux dans "les Affiches"
à propos de l'exposition
(cliquez pour
agrandir)
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"Ecce
homo"
Ce
dessin intitulé Ecce Homo se veut sciemment provocateur.
Directement dessinée sur le mur, une femme dénudée
et lascive, attire le regard. Seul le titre semble contredire
l’image : Ecce Homo (Voici l’homme).
Ce passage de l’iconographie chrétienne, où
le christ est jeté à la vindicte populaire, se rapporte
ici à l’image d’une femme que l’on dénonce
comme coupable.
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"Loi
n°2010-769"
Cette
installation LOI n°2101-769 renvoie à l’article
de loi 515-9 sur « les violences exercées au
sein du couple mettant en danger la personne qui en est victime ».
En France, au cours de l’année 2017, 130 femmes sont
décédées, victimes de leur partenaire ou
ex-partenaire.
Lors de cette exposition 12 femmes vont mourir sous les coups
de leur mari.
En Russie 1 femme meurt toutes les 37 minutes …
8 femmes victimes sur 10 déclarent avoir été
soumises à des atteintes psychologiques ou des agressions
verbales.
Au
centre de cette installation, un cœur anatomique est dessiné
directement sur le mur. Tout autour, des légendes brodées
complètent ce cœur et évoquent l’indignité,
les violences « Péricarde du silence »,
« oreillettes des interdits » mais aussi
des raisons d’espérer « Veine de la résistance »,
« Artère du savoir » …
Élevée
dans un milieu simple où la couture fait partie de l’apprentissage
naturellement féminin, je revendique une utilisation pleine
et entière de cette technique comme un art de la contestation !
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"Hommage
à Malala"
Des
livres anciens s’ouvrent sur les grandes idées des
lumières du 18ème siècle concernant l’éducation
des filles. Sur
ces livres ouverts sont brodés en lettres rouges le nom
du groupe islamiste BOKO HARAM.
Dans
sa définition abrégée en haoussa, «
Boko Haram » signifie « L'éducation occidentale
est interdite ». "Boko" dérivant de "book",
donc "livre" en anglais, et "haram", "interdit"
en arabe.
Boko Haram cible ainsi tout particulièrement les lycées
et les écoles où est dispensé un enseignement,
jugé occidental par les islamistes.
Cette
œuvre rend hommage à Malala Yousafzai*, l’adolescente
pakistanaise victime des talibans à l’âge de
14 ans qui dénonçait déjà à
cet âge les violences commises à l’encontre
des enfants "financièrement exploités",
et militait pour qu’ils puissent aller à l’école.
C’est
de surcroît une référence à l’enlèvement
des 276 lycéennes de Chibok au Nigéria en avril
2014 par des combattants islamistes de Boko Haram.
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"This
Is Not Consent"
Irlande
2018, un homme de 27 ans est accusé du viol d’une
adolescente de 17 ans à Cork. Ce dernier a été
acquitté. A croire que le défense de son avocate
a convaincu…
“Vous devez regarder la façon dont elle était
habillée. Elle portait un string en dentelle!”. Ces
mots sont ceux de son avocate, Elisabeth O’Connel.
Un
string en dentelle comme preuve de consentement ? Au cours de
sa plaidoirie, l'avocate de l'accusé a fait valoir les
sous-vêtements de la victime présumée ...
Pour
s'indigner contre le verdict du procès, la députée
Ruth Coppinger a arboré un string en dentelle en pleine
séance du Parlement irlandais. La députée
entendait ainsi dénoncer la défense de l'avocate
d'un homme...
Des
femmes indignées ont accepté de prêter ce
petit bout de tissu, symbole de culpabilité supposé,
que je dessine épinglé.
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"Infibulation"
Dans
le monde, on estime à 130 millions le nombre de femmes
mutilées sexuellement. Chaque année, 2 à
3 millions de fillettes et de jeunes femmes subissent une mutilation
sexuelle féminine (excision et/ou infibulation).
L’infibulation
est la suture de la majeure partie des grandes ou des petites
lèvres de la vulve, ne laissant qu’une petite ouverture
pour que l’urine et les menstruations puissent s’écouler.
Elle est habituellement pratiquée sur une enfant prépubère
dans le but de lui empêcher tout rapport sexuel vaginal.
Ici
la bouche mise à la verticale évoque la sexualité
(une vulve), la sensualité (un corset de femme), la brutalité
(les mutilations sexuelles).
Cette
série de 32 bouches cousues rend aussi compte de la censure
faite aux femmes et à leur incapacité à sortir
de cet asservissement aux désirs masculins.
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Le
vernissage
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