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"Meubles
d'artiste"
rétrospective 1991-2014
Visite
sur RdV jusqu'au 12 février 2015
06 62 56 71 04
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Compléments
d'information :
exposition
de l'hiver 2015
(production
François Germain)
François
Germain
"Meubles
d'artiste"
rétrospective 1991-2014
Scénographie
: François Germain
Du
29 novembre 2015
au 3 janvier 2016
Après
le succès extraordinaire de sa 1ère Biennale,
la Théorie des Espaces Courbes vous propose de finir
l'année en beauté, avec une rétrospective
de son créateur François Germain.
Un
parcours d'artiste, consacré en grande partie au meuble
et au rapport culturel entretenu avec lui, dans un contexte
de profonde mutation technologique et sociétale.
Prospective
créative et expérimentation, interrogations sur
la fonction et l'intégration, intentions artistiques
radicales comme autant de regards sur l'époque...
Scénographiée
avec soin, illustrée par une vingtaine de pièces
originales (prototypes, maquettes, concepts, etc) l'exposition
couvre la période 1991/2014.
François
Germain
télécharger
le flyer
Merci
aux partenaires :
Biocoop
- Voiron
Aspect
Couleurs -
Moirans
Délices
d'Armor
- Voiron
Mobalpa
- Voiron
Média
:
Critique
de JL Roux dans "Les Affiches"
Interview
Radio Couleur Chartreuse
Vidéo
:
Lucie Robin
filme le vernissage
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le
vernissage !
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merci pour
votre attention !
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et
merci à Lucie
Robin pour le film du vernissage
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L'exposition
:
François
Germain
« Meubles
d'artiste »
Rétrospective 1991 – 2014
J'entretiens depuis longtemps un rapport particulier avec le meuble,
qui m’apparaît comme un reflet des époques et
des cultures, mais aussi comme composante « choisie »
de notre cadre de vie, qui à ce titre touche donc au plus
intime.
Jusqu'à
la seconde moitié du 20ème siècle, les meubles
étaient produits individuellement, la « pièce
unique » n'était donc en rien élitiste
mais correspondait à la réalité du moment.
L'élite, elle, bénéficiait du privilège
d'un « bel objet », de matériaux précieux,
du savoir-faire des artisans d'art.
L'industrialisation
d'abord, rapidement suivie par l'inflation exponentielle des matériaux
de synthèse, a profondément modifié ce référentiel
puisque l'objet unique est devenu production de série, et
sous l'influence du marketing le meuble est devenu objet d'identification,
souvent d'une grande banalité, au gré des modes…
C'est
dans ce contexte de profonde mutation que s'inscrit le travail d'expérimentation
que j'ai mené depuis le début des années 90,
en m'appuyant sur mon expérience des structures composites,
d'abord pour faire des propositions « exemplaires » ,
privilégiant la standardisation associée à
l'idée d'une personnalisation possible, les formes intégrées
pour diminuer le nombres de parties qui composent l'objet, et les
structures composites pour optimiser le rôle de chaque constituant.
Dans
cette approche exploratoire, les valeurs d'estime ont progressivement
été remplacées par les intentions artistiques,
parti-pris permettant un point de vue plus vaste et un regard sur
le monde plus critique. Tout cela sans violence, tout en courbes,
en privilégiant toujours le pouvoir d’évocation,
vecteur d’un rêve partagé mêlant intimement
audace technique et poésie.
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1986
– 2015
LE
BUREAU COMME UNE AILE
Icône
moderne du travail, symbole de l'audace entrepreneuriale et de sa
réussite, le bureau ne traduit malheureusement souvent que
l'adhésion à des stéréotypes.
Pour
ma part, je lui ai donné dès l'origine la forme rapide
d'une aile, d'un vaisseau, et conféré continuement
une charge fantasmatique...
Dans
ma jeunesse, le héros de BD embarquait en effet dans un hydravion
jaune, puis le cinéma et la science-fiction ont diversifié
les engins, mais toujours au service de l'aventure.
J'ai
fait un peu pareil en variant les modèles, et en me projetant
toujours dans l'idée d'un meuble d'image, à travers
lequel le décideur, le capitaine d'industrie, se prolongerait
en s'affirmant.
C'est
ce que je fais avec bonheur en utilisant depuis 1992 le bureau originel :
Lindbergh !
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1991
– 1994
L'APPRENTI-SORCIER
M'appuyant
sur l'expérience acquise pendant 7 ans de création
de planches à voiles « custom-made »,
en particulier dans l'utilisation des structures composites, je
me lance dans une prospective créative en ameublement.
Il
me semble en effet que les transferts technologiques sont une
opportunité pour modifier singulièrement les espaces
de vie avec des solutions nouvelles, et que les structures composites
y ont leur place.
Je
commence donc à expérimenter, sur maquettes ou prototypes
avec l'idée des formes intégrées, c'est à
dire porteuses de fonctionnalités diverses qui vont des
assemblages à la résistance structurelle en passant
par les fonctions d'estime : l'évocation, la poésie,
le rêve…
Cette
phase trouve son apogée avec le système de table
Goldrush, primé au concours national « Matériaux
d'avenir pour l'ameublement ».
Puis
des expositions : Biennale de Design « Intérieur »
à Courtray (Belgique), Salon du Meuble de Paris, Meuropam
Lyon, etc...
Des
contacts prometteurs sont alors en cours avec plusieurs très
grands groupes d'ameublement (Parisot, Strafor, etc) mais n'aboutiront
pas faute d'une volonté de marketing.
Les
derniers projets porteurs d'une idée d'industrialisation
sont consacrés aux nouvelles contraintes urbaines avec
l'ensemble de propositions Nomad's land.
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2000
– 2015
L'AGE
DU BOIS
Je
considère le matériaux bois comme un composite orienté,
sans jamais perdre de vue l'arbre qu'il a été, avec
ses multiples contraintes synonymes de tensions accumulées.
Dans
mon approche technique je cherche toujours a libérer, ou
au minimum à équilibrer ces tensions, avec un soin
particulier apporté au bloc de départ, qu'il soit
monolithique ou le résultat d'un assemblage.
Ensuite
je procède par taille directe avec tout l'arsenal technique
disponible, au mépris des complexités techniques qui
deviennent autant de défis à relever.
Ma
production s'appuie généralement sur une commande,
une envie, un projet décoratif, en prise directe avec ce
que je peux interpréter de la sensibilité du destinataire
et de ce qui va pouvoir le toucher.
Consultez
moi !
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2007 – 2014
VUES DE L'ESPRIT
J'aime
les vues de l'esprit, mais ce que je préfère c'est
l'idée de leur donner vie, comme si je fabriquais un anachronisme.
Les
objets improbables ainsi obtenus résonnent alors comme un
écho, distancié de la marche du monde…
Du
meuble « furtif » au bureau libellule, du
crucifix de relaxation au bureau-enclume, le meuble est investi
d'une intention légère, teintée d'humour, qui
n'exclut aucun regard critique sur cette drôle d'humanité
et ses dérives !
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